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La survie dans tous ses états...
29 février 2012

Réflexions sur le bonheur....

Extrait de "Playdoyer pour le bonheur" de Matthieu RICARD

"Si tous les hommes recherchent d'une façon ou une autre à être heureux, il y a loin de l'aspiration à la réalisation. C'est là le drame des êtres vivants. Ils redoutent le malheur mais courent à lui. Ils veulent le bonheur mais lui tournent le dos. Les moyens même de palier la souffrance servent souvent à l'alimenter. Comment cette tragique méprise peut elle se produire. Parce que nous ne savons pas nous y prendre. Maladroitement, nous recherchons le bonheur en dehors de nous même, alors qi'il est essentiellement un état intérieur. S'il trouvait sa source au dehors; il serait à jamais hors d'atteinte. Nos désirs sont sans limites et notre contrôle du monde, restreint, temporaire et le plus souvent illusoire.

Nous tissons des liens d'amitié, formons une famille, vivons en société, parvenns à améliorer les conditions matérielles de notre existence...Cela suffit il à défiir le bonheur, Non. On peut être trés malheureux alors que l'on a apparemment tout pour être heureux" et à l'inverserester serein dan sl'adversité. Il y a beaucoup de naiveté à s'imaginer que seules les conditions extérieures vont assurer notre bonheur.Le bonheur risque d'être pénible.Comme le disait Daila Lama:"Si celui qui emménage dans un appartement au centième étage d'un immeuble tout neuf n'est pas heureux, tout ce qu'il cherchera, c'est une fenetre par laquelle se jeter". N a-t-on pas assez rabacheé que l'argent ne fait pas le bonheur, que le bonheur corrompt les plus honnêtes, que les don Juan sont blasés par leurs conquêtes et que la célébrité gâche toute vie privée?L'échec, la ruine, la séparation, la malade, et la mort sont à tout moment prêts à réduire en cendres notre petit coin de paradis.

Nous n'hésitons pas à étudier pendant quinze ans, puis à nous former professionnellement parfois pendant plusieurs années, à faire de la gymnastique pour rester en bonne santé, à passer une grande part de notre temps à améliorer notre confort, nos richesses et notre statut social. A tout cela nous cpnsacrons beaucoup d'efforts. Pourquoi en passons nous si peu à améliorer notre condition intérieure? N'est ce pas elle qui détermine la qualité de notre vie? Quelle curieuse hésitation, crainte ou inertie nous empêche de regarder en nous même, d'essayer de comprendre la nature profonde dse la joie et de la tristesse, du désir et de la haine? La peur de l'inconnu l'emporte, et l'audace d'explorer le monde intérieur s'arrête à la frontière de notre esprit.

Pourtant , lorsque désemparés face à certaines souffrances intérieures nous ne savons pas comment les soulager, notre réaction instinctive est de nous tourner vers l'extérier. On passe sa vie "à bricoler" des solutions de fortune, à tenter de réunir les conditions susceptibles de nous rendre heureux. La force de l'habitude aidant, cette manière de fonctionner devient la norme et " c'est la vie!" la devise. Si l'espoir de trouver un bien être temporaire est parfois couronné de succés, il n'en demeure pas moins qu'il n'est jamais possible de maitriser les circonstances extérieures en termes de vquantité, de qualité, de durée. Cela s'applique à presque tous les domaines de l'existence: amours, famille, santé, richesse, pouvoir, confort, plaisirs.


Le principal coupable est notre approche confuse de la dynamique du bonheur et de la souffrance.

 

Le bonheur ne nous est pas donné, ni la malheur imposé. Nous sommes à chaque instant à une croisée des chemins et il nous appartient de choisir la direction à prendre."

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