26 mai 2012
Hopital psychiatrique
Des regards hagards
Des hurlements sans fard
Des portes fermées
Des âmes fanées
Longue litanie du jour
Des médicaments en guise d amour
Angoisse de la nuit qui arrive
Terreurs d êtres en dérive
Des humains qui se traînent
Sans but, marche vaine
Dans leurs yeux béants, le néant
Dans leurs silences assourdissants les calmants
Ils se regardent sans se voir
Leur horizon est le désespoir
Ils ne pleurent plus, Leurs larmes se sont tues
Ils ne vivent plus, survivent tout au plus...
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