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La survie dans tous ses états...
7 mars 2012

Sarkozy, la chute?

 



 

Hier, 6 Mars 2012, soit 2 mois jour pour jour avant le second tour des présidentielles, Nicolas Sarkozy était l'invité de David Pujadas dans l'émission de France 2, "Des paroles et des actes".

Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai tout de suite pensé à la chanson de "Dalida", "Paroles, paroles", anticipant peut être sur le contenu de l'intervention sarkozienne.

C'est idiot, j'en conviens mais la première chose que j'ai remarqué, était que les pieds de Sarkozy ne touchaient pas terre et je ne pense pas que c'était de la lévitation. ...Promis, je ne m'en prendrais plus au physique de notre Président qui n'y est effectivement pour rien, la responsable et coupable étant Dame Nature.

Ceci étant dit, qu'ai je retenu moi télespectatrice landa de cette émission.

D'emblée on a eu face à nous, un Sarkozy souriant, affable, déclarant aimer et respecter tout le monde. C'est là que l'on se remémore le "Casse toi pov con". Deux hypothèses, soit Nicolas a vraiment changé, soit c'est un pur produit de communication...

Il nous a aussi presque fait pleurer en évoquant sa rupture avec Cécilia, du "Jacques Pradel" revisité.

Avez vous vu quelqu'un exprimer des regrets en souriant vous? Et bien Sarkozy y est parvenu. Regret sur le Fouquets...Ah sincérité quand tu nous tiens...

Le break sur le yacht de Bolloré? D'une il n'était pas encore en fonction, de deux, une tentative pour sauver son couple. Evoquer cet épisode, lui a aussi permis de nous confier toute son admiration pour le p'tit Breton qui a tout réussi.Illustration des copains d'abord!

Sur son bilan, le Président s'est défendu. Sarkozy s'est targué de toutes ces brillantes réformes qu'il a conduites, mais a omis de nommer celles qui furent un fiasco (réforme de la carte judiciaire notamment) et celles restées dans les cartons des promesses de 2007 (réforme sur la dépendance entre autre).Il s'est attardé sur la suppression de la taxe professionnelle y voyant là un succés, tout en oubliant de dire que cette réforme a mis dans l'embarras de nombreuses collectivités locales, contraintes d'augmenter les impôts locaux.

Interrogé sur ses défauts, la réponse fut surprenante:"Spontanéité, émotivité, je m'étonne de ne pas être imperméable, j'ai du mal à ne pas m'indigner" . C'est curieux, j'aurais rangé quant à moi la spontanéité et l'émotivité du coté des qualités...

S'agissant de sa qualité: "l'énergie. Je n'y suis pour rien. Le matin je suis assionné par la journée que je vais avoir..." Il devait faire référence à son escale bayonnaise!

Questionné sur sa candidature, il avoue y avoir réfléchi longuement, avant de nous la présenter comme un sacrifice pour la France au détriment de sa famille. D'amour du pouvoir il ne saurait être question.

Sarkozy a également développé son programme en faisant quelques annonces: "création d'un nouvel impot sur les bénéfices minimum pour le grands groupes en France", preuve qu'il n'est pas le président des riches!

Réduction de moitié du nombre d'immigrés accueillis chaque année en France. Comme disait Rocard, "on ne peut pas accueillir toute la misère du monde"...

Quant aux étrangers , ils leur faudrait dix ans de présence en France et cinq années de travail pour prétendre au RSA et au minimum vieillesse.

Il s'est également prononcé pour une dose de proportionnelle dans les législatives de l'ordre de 10 à 15%.

Enfin il souhaite la baisse des charges sur les petits revenus...

 

Sarkozy a réitéré sa proximité avec l'Allemagne et Angela Merkel. Rien de bien nouveau , il eut été plus inspiré de dire son indignation suite à l'élection de l'autocratique Poutine.

 

Le débat entre Laurent Fabius et Sarkozy a été l'occasion pour le second de tacler le premier, preuve s'il en fallait que le président n'a pas changé.Exemple de propos tenus: "J'ai pas beaucoup de leçons à recevoir de quelqu'un qui militait pour que DSK soit président".

FOG ne s'est pas montré trés pugnace face à Sarkozy, laissant percevoir une certaine accointance entre les deux hommes... Indépendance médiatique quand tu nous tiens!

 

Au final, Sarkozy a démontré qu'il n'avait pas changé et qu'il proposait un changement dans la continuité...

5,6 millions de téléspectateurs ont regardé cette intervention. Je dois personnellement avouer que je ne suis pas aller au bout de l'ennui...

 

 

 

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oui pas un mot sur Poutine, il fallait le relever...
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