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La survie dans tous ses états...

28 mai 2012

Internée

Réveillée à 6 heures... J écouté le silence vierge des hurlements qui plus tard le briseront Derrière le store à demi ouvert les premières lumières du jour traversent la pièce qui tient lieu de chambre Je ne tiens plus dans ce lit trop chaud des cauchemars de la nuit et trop froid des suées d un sommeil agité Je rêve d un café de nicotine et d air , de l air. Impossible. L eau est tellement chlorée qu il est dangereux d y diluer un stick de café lyophilisé. Je devrais attendre 8 heures et l ouverture de cette maudite porte. L envie de nicotine est forte, si forte que je ne résiste pas à une bouffée volée à la fenêtre . Je tourne en rond, je me couche, je le lève , je guère l heure qui ne passe pas... Les angoisses montent,on souffle se fait court. Je tente une sortie vers 7h45:"Non revenez dans un quart d heure"! Merde pour 15 minutes ils auraient pu ou fit. Je vis ce non comme un rejet, une aliénation de ma liberté .. 8 heures : armée de mes 40derniers cents et de mon paquet de cigarettes, je descends les escaliers en marche vers le Graal. Personne au res de chaussée si on les effluves e la souffrance de ces lieux fous . La machine fonctionne, le café est chaud. De l air, vite de l air...Je le dirige vers la porte: fermée . J en essaie une autre: fermée . Je suis prisonnière . J explose en larmes. Ma réalité me jaillit à la face, crue, violente , implacable : je suis internée en psychiatrie... Je ne suis plus libre. Juste libre de pleurer et de crier ma souffrance !
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27 mai 2012

Voyage au cœur de la " folie"

Depuis le vendredi 25mai, je suis à la demande ( ce qui acte du premier signe de la folie;)), hospitalisée en psychiatrie, section Unité de Soins Intensifs Psychiatriques. Déjà, les initiales USIP et surtout leur signification effraient. Mais personnellement je n avais plus le choix, c était cela où le suicide. Oui, j en étais réellement à ce point de désespoir la. Il faut donc croire que demeure une once d espoir fut elle infime. L essentiel est qu elle soit... Je suis donc "accueillie" dans une petite unité ou se croisent des personnes porteurs de pathologies dites légères . Les autres, les lourdes, on les aperçoit lors des pause cigarettes ou leurs hurlements laissent deviner leur présence. La folie à plusieurs visages mais toujours une seule et même source: une immense souffrance . Si l on portait ce simple regard sur ces "fous", on s approcherait beaucoup plus de leur vérité . La folie n existe pas, seule la souffrance existe. Cette souffrance telle une maladie présente divers symptômes: schizophrénie , psychopathie, névroses d angoisse.. On relegue " les fous" loin du regard des autres " normaux" .....Pourtant, la folie n est pas contagieuse, mais la bêtise elle l est! La folie ne s attrape pas. La folie, c est vous c est moi et très souvent la raison la lu usité la lucidité sont étonnement du coté ou on ne les attend pas... On oppose la folie à la normalité , ce qui est absolument ridicule. La folie est souffrance, elle est tangible, concrète, palpable. La normalité est une abstraction de l esprit, un concept , elle n existe pas en soi. Pourquoi donc réserver à ce qui est un traitement institutionnelle ment vient alors que l on se fait miel avec l utopique normalité . La norme n existe pas mais on la vénère , la folie existe et on la dessert. La personne en souffrance " le fou" est nécessairement un être en et/ou de dépendance et/ou de soumission: à un produit, à une histoire , à un passé, à une famille, à une perversion.... La première chose que vous subissez à votre arrivée en psychiatrie est l adjonction de nouvelles dépendances et soumissions. On infantilise, on humilié même au lieu de respecter et de guider vers l autonomie. Ainsi vous retire t on papiers et objets constitutifs de votre identité. On vous soumet à un nouveau pouvoir, le pouvoir médical sachant! On vous soumet ensuite à des règles strictes , alors que la vie s est déjà chargée Dd vien empiéter sur vos libértes. On nie votre personnalité en tentant de vous faire entrer dans un moule normatif pure création de l esprit.. On vous soumet enfin et peut être surtout à des drogues légales, sur lesquelles vous n avez aucun droit de regard, mais un devoir d avaler sans sourciller. Un refus, une hésitation et l isolement vous guète . Cet isolement qui vous fait passer du statut d être social à l état animal... La boucle est bouclée, on a justifié votre "folie"... La psychiatrie médecine de l esprit? La psychiatrie outil de contrôle social de ceux qui dérogent à une norme qui n existe pas ....
27 mai 2012

Quand la folie devient Art

Verlaine, Vivaldi, Mozart Autant de maîtres dans leur Art Les vers de Verlaine ou la beauté exaltée La prose du poète comme un hymne à la gaité Les quatre saisons de Vivaldi ou un hommage à la vie Le virtuose du violon, baroque escadron L opéra de Mozart, ou les notes sans remparts La symphonie du génie, audace de folie Verlaine, Vivaldi, Mozart Rien n est du au hasard On dit souvent que les artistes sont fous De cette folie d ou naissent les génies Cette différence incomprise face à laquelle l autre perd prise Ce délire de création repoussant les limites de la raison Verlaine, Vivaldi, Mozart Ainsi sont nommés les secteurs de psychiArt...
26 mai 2012

Hopital psychiatrique

Des regards hagards Des hurlements sans fard Des portes fermées Des âmes fanées Longue litanie du jour Des médicaments en guise d amour Angoisse de la nuit qui arrive Terreurs d êtres en dérive Des humains qui se traînent Sans but, marche vaine Dans leurs yeux béants, le néant Dans leurs silences assourdissants les calmants Ils se regardent sans se voir Leur horizon est le désespoir Ils ne pleurent plus, Leurs larmes se sont tues Ils ne vivent plus, survivent tout au plus...
21 mai 2012

Deux hommes pour deux discours d'investiture

 

Idée m'est venue de comparer les discours d'investiture de Nicolas Sarkozy en 2007 et de François Hollande en 2012 pour en tirer ou non quelques conclusions ou observations. Par respect des convenances , le texte de Mr Sarkozy sera inscrit en bleu, celui du Président Hollande en rouge. N'y voyez rien de plus qu'une question pratique....

 

Honneur au perdant

Discours d'investiture de Nicolas Sarkozy

 Président de la République

 

16 mai 2007
Palais de l’Élysée

Mesdames et Messieurs,


En ce jour où je prends officiellement mes fonctions de Président de la République française, je pense à la France, ce vieux pays qui a traversé tant d'épreuves et qui s'est toujours relevé, qui a toujours parlé pour tous les hommes et que j'ai désormais la lourde tâche de représenter aux yeux du monde.

Je pense à tous les Présidents de la Ve République qui m'ont précédé. Je pense au Général De Gaulle qui sauva deux fois la République, qui rendit à la France sa souveraineté et à l'Etat sa dignité et son autorité. Je pense à Georges Pompidou et à Valéry Giscard d'Estaing qui, chacun à leur manière, firent tant pour que la France entrât de plain-pied dans la modernité. Je pense à François Mitterrand, qui sut préserver les institutions et incarner l'alternance politique à un moment où elle devenait nécessaire pour que la République soit à tous les Français. Je pense à Jacques Chirac, qui pendant douze ans a œuvré pour la paix et fait rayonner dans le monde les valeurs universelles de la France. Je pense au rôle qui a été le sien pour faire prendre conscience à tous les hommes de l'imminence du désastre écologique et de la responsabilité de chacun d'entre eux envers les générations à venir.

Mais en cet instant si solennel, ma pensée va d'abord au peuple français qui est un grand peuple, qui a une grande histoire et qui s'est levé pour dire sa foi en la démocratie, pour dire qu'il ne voulait plus subir. Je pense au peuple français qui a toujours su surmonter les épreuves avec courage et trouver en lui la force de transformer le monde. Je pense avec émotion à cette attente, à cette espérance, à ce besoin de croire à un avenir meilleur qui se sont exprimés si fortement durant la campagne qui vient de s'achever. Je pense avec gravité au mandat que le peuple français m'a confié et à cette exigence si forte qu'il porte en lui et que je n'ai pas le droit de décevoir. Exigence de rassembler les Français parce que la France n'est forte que lorsqu'elle est unie et qu'aujourd'hui elle a besoin d'être forte pour relever les défis auxquels elle est confrontée. Exigence de respecter la parole donnée et de tenir les engagements parce que jamais la confiance n'a été aussi ébranlée, aussi fragile. Exigence morale parce que jamais la crise des valeurs n'a été aussi profonde, parce que jamais le besoin de retrouver des repères n'a été aussi fort. Exigence de réhabiliter les valeurs du travail, de l'effort, du mérite, du respect, parce que ces valeurs sont le fondement de la dignité de la personne humaine et la condition du progrès social. Exigence de tolérance et d'ouverture parce que jamais l'intolérance et le sectarisme n'ont été aussi destructeurs, parce que jamais il n'a été aussi nécessaire que toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté mettent en commun leurs talents, leurs intelligences, leurs idées pour imaginer l'avenir. Exigence de changement parce que jamais l'immobilisme n'a été aussi dangereux pour la France que dans ce monde en pleine mutation où chacun s'efforce de changer plus vite que les autres, où tout retard peut être fatal et devient vite irrattrapable. Exigence de sécurité et de protection parce qu'il n'a jamais été aussi nécessaire de lutter contre la peur de l'avenir et contre ce sentiment de vulnérabilité qui découragent l'initiative et la prise de risque. Exigence d'ordre et d'autorité parce nous avons trop cédé au désordre et à la violence, qui sont d'abord préjudiciables aux plus vulnérables et aux plus humbles. Exigence de résultat parce que les Français en ont assez que dans leur vie quotidienne rien ne s'améliore jamais, parce que les Français en ont assez que leur vie soit toujours plus lourde, toujours plus dure, parce que les Français en ont assez des sacrifices qu'on leur impose sans aucun résultat. Exigence de justice parce que depuis bien longtemps autant de Français n'ont pas éprouvé un sentiment aussi fort d'injustice, ni le sentiment que les sacrifices n'étaient pas équitablement répartis, ni que les droits n'étaient pas égaux pour tous. Exigence de rompre avec les comportements du passé, les habitudes de pensée et le conformisme intellectuel parce que jamais les problèmes à résoudre n'ont été aussi inédits.

Le peuple m'a confié un mandat. Je le remplirai. Je le remplirai scrupuleusement, avec la volonté d'être digne de la confiance que m'ont manifesté les Français. Je défendrai l'indépendance et l'identité de la France. Je veillerai au respect de l'autorité de l'Etat et à son impartialité. Je m'efforcerai de construire une République fondée sur des droits réels et une démocratie irréprochable. Je me battrai pour une Europe qui protège, pour l'union de la Méditerranée et pour le développement de l'Afrique. Je ferai de la défense des droits de l'homme et de la lutte contre le réchauffement climatique les priorités de l'action diplomatique de la France dans le monde.

La tâche sera difficile et elle devra s'inscrire dans la durée. Chacun d'entre vous à la place qui est la sienne dans l'Etat et chaque citoyen à celle qui est la sienne dans la société ont vocation à y contribuer. Je veux dire ma conviction qu'au service de la France il n'y a pas de camp. Il n'y a que les bonnes volontés de ceux qui aiment leur pays. Il n'y a que les compétences, les idées et les convictions de ceux qui sont animés par la passion de l'intérêt général. A tous ceux qui veulent servir leur pays, je dis que je suis prêt à travailler avec eux et que je ne leur demanderai pas de renier leurs convictions, de trahir leurs amitiés et d'oublier leur histoire. A eux de décider, en leur âme et conscience d'hommes libres, comment ils veulent servir la France.

Le 6 mai il n'y a eu qu'une seule victoire, celle de la France qui ne veut pas mourir, qui veut l'ordre mais qui veut aussi le mouvement, qui veut le progrès mais qui veut la fraternité, qui veut l'efficacité mais qui veut la justice, qui veut l'identité mais qui veut l'ouverture. Le 6 mai il n'y a eu qu'un seul vainqueur, le peuple français qui ne veut pas renoncer, qui ne veut pas se laisser enfermer dans l'immobilisme et dans le conservatisme, qui ne veut plus que l'on décide à sa place, que l'on pense à sa place. Eh bien, à cette France qui veut continuer à vivre, à ce peuple qui ne veut pas renoncer, qui méritent notre amour et notre respect, je veux dire ma détermination à ne pas les décevoir.

Vive la République ! Vive la France !


 

Discours d'investiture de François Hollande

Président de la République

 

le 15 Mai 2012

Palais de l'Elysée

 

« En ce jour où je suis investi de la plus haute charge de l'Etat, j'adresse aux Français un message de confiance. Nous sommes un grand pays qui, dans son Histoire, a toujours su affronter les épreuves et relever les défis qui se présentaient à lui.

A chaque fois, il y est parvenu en restant lui-même, toujours dans l'élévation et l'ouverture, jamais dans l'abaissement et le repli. Tel est le mandat que j'ai reçu du peuple français le 6 mai : redresser la France dans la justice, ouvrir une voie nouvelle en Europe, contribuer à la paix du monde comme à la préservation de la planète.

Je mesure aujourd'hui même le poids des contraintes auxquelles notre pays fait face, une dette massive, une croissance faible, un chômage élevé et une compétitivité dégradée et une Europe qui peine à sortir de la crise.

Mais je l'affirme ici : il n'y a pas de fatalité dès lors qu'une volonté commune nous anime, qu'une direction claire est fixée et que nous mobilisons pleinement nos forces et les atouts de la France.

Ils sont considérables, la productivité de nos travailleurs, l'excellence de nos chercheurs, le dynamisme de nos entrepreneurs, le travail de nos agriculteurs, la qualité de nos services publics, le rayonnement de notre culture et notre langue, sans oublier la vitalité de notre démographie et l'impatience de notre jeunesse.

La première condition de la confiance retrouvée, c'est l'unité de la Nation. Nos différences ne doivent pas devenir des divisions, nos diversités des discordes. Le pays a besoin d'apaisement, de réconciliation, de rassemblement. C'est le rôle du président de la République de faire vivre ensemble tous les Français sans distinction d'origine, de parcours, de lieu de résidence, autour des même valeurs, celles de la République.

Tel est mon impérieux devoir, quel que soit notre âge, quelles que soient nos convictions, où que nous vivions, dans l'Hexagone ou dans les Outre-mer, dans nos villes, dans nos quartiers, dans nos territoires ruraux, nous sommes la France. Une France non pas dressée contre une autre mais une France réunie dans une même communauté de destin. Et je réaffirmerai en toutes circonstances nos principes intangibles de laïcité, comme je lutterai contre le racisme, l'antisémitisme et toutes les discriminations.

La confiance c'est aussi l'exemplarité. Président de la République, j'assumerai pleinement les responsabilités exceptionnelles de cette haute mission. Je fixerai les priorités mais je ne déciderai pas de tout, pour tous et partout.

Conformément à la Constitution, le gouvernement déterminera et conduira la politique de la Nation, le Parlement sera respecté dans ses droits, la justice disposera de toutes les garanties de son indépendance. Le pouvoir au sommet de l'Etat sera exercé avec dignité et simplicité, avec une grande ambition pour le pays. Et une scrupuleuse sobriété dans les comportements.

L'Etat sera impartial parce qu'il est la propriété de tous les Français et qu'il n'appartient donc pas à ceux qui ont en ont reçu pour un temps limité la charge. Les règles de nomination des responsables publics seront encadrées et la loyauté, la compétence et le service de l'intérêt général seront les seuls critères pour déterminer mes choix pour les grands serviteurs de l'Etat.

La France a la chance de disposer d'une fonction publique de grande qualité. Je veux lui dire ma reconnaissance et l'attente que je place en elle et en chacun de ses agents.

La confiance, elle est dans la démocratie elle-même. Je crois en la démocratie locale et j'entends la revivifier par un nouvel acte de décentralisation susceptible de donner des libertés nouvelles pour le développement de nos territoires.

Je crois en la démocratie sociale et de nouveaux espaces de négociations seront ouverts aux partenaires sociaux que je respecterai, aussi bien les représentants des syndicats de salariés que les organisations professionnelles.

Je crois à la démocratie citoyenne, celle des associations et des engagements civiques qu'elles mobilisent. Les bénévoles seront soutenus pour leur dévouement pour la République.

La confiance, elle repose sur la justice, dans les choix, la justice dans la conception même de la création de richesse. Il est temps de remettre la production avant la spéculation, l'investissement d'avenir avant la satisfaction du présent, l'emploi durable avant le profit immédiat.

Il est temps d'engager la transition énergétique et écologique, il est temps d'ouvrir une nouvelle frontière pour le développement technologique et pour l'innovation.

Mais la justice, elle est aussi dans la répartition de l'effort indispensable. Il ne peut pas y avoir des sacrifices pour les uns, toujours plus nombreux, et des privilèges pour les autres sans cesse moins nombreux. Ce sera le sens des réformes que le gouvernement conduira, avec le souci de récompenser le travail, le mérite, l'initiative et de décourager la rente et les rémunérations exorbitantes.

La justice ce sera le seul critère sur lequel chacune décision publique sera prise au nom de la République.

Enfin, la confiance c'est à la jeunesse que la République doit l'accorder. Je lui rendrai la place qui doit être la sienne, la première. C'est le fondement de mon engagement pour l'école de la République, car sa mission est vitale pour la cohésion de notre pays, pour la réussite de notre économie et pour la promotion de chacun.

C'est la volonté qui m'anime pour rénover la formation professionnelle, pour accompagner les jeunes vers l'emploi et lutter contre toutes les précarités. Ce sera aussi la belle idée du service civique, que j'entends relancer.

Mesdames, Messieurs, en ce jour où bien des peuples, et d'abord en Europe, nous attendent et nous regardent, pour surmonter la crise, elle a besoin de solidarité, elle a besoin de croissance. A nos partenaires, je proposerai un nouveau pacte qui alliera la réduction nécessaire des dettes publiques avec l'indispensable stimulation de l'économie.

Et leur dirai la nécessité pour notre continent de protéger dans un monde si instable non seulement ses valeurs mais ses intérêts, au nom du principe de réciprocité de nos échanges commerciaux.

La France est une nation engagée dans le monde. Par son histoire, par sa culture, par ses valeurs d'humanisme, d'universalité et de liberté, elle y occupe une place singulière. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen a fait le tour du monde.

Nous devons ent de ses principes. La France respectera tous les peuples, elle sera partout fidèle à la vocation qui est la sienne, défendre la liberté des peuples, l'honneur des opprimés, la dignité des femmes.

Dans cet instant, et j'en mesure la solennité, où je suis chargé de présider la destinée de notre pays et de le représenter dans le monde, je salue mes prédécesseurs, tous ceux qui avant moi ont eu la responsabilité de conduire la République : Charles de Gaulle, qui a mis son prestige au service de la grandeur et de la souveraineté de la France; Georges Pompidou, qui fit de l'impératif industriel un enjeu national; Valéry Giscard d'Estaing, qui relança la modernisation de la société française; François Mitterrand, pour lequel j'ai une pensée toute particulière aujourd'hui même, qui fit tant pour faire avancer les libertés et le progrès social; Jacques Chirac, qui marqua son attachement aux valeurs de la République; Nicolas Sarkozy, à qui j'adresse des voeux pour la nouvelle vie qui s'ouvre devant lui.

Mesdames, Messieurs, je veux servir une grande cause, le rassemblement, le redressement, le dépassement et l'espoir doivent en être le fil conducteur.

Vive la République et vive la France ! »

 

D'emblée, le simple lectrice que je suis avoue un faible pour la simplicité discursive du second qui s'opose à la pompeuse prose du premier.

Le premier message de Nicolas Sarkozy est un message adressé à la  grandeur de la France, celui de François Hollande est un message de confiance. L'un opte pour  le solennel à outrance, l'autre parle à l 'affect.

 

Si Nicolas Sarkozy choisit de faire un hommage dithyrambique à ses prédécesseurs, par ailleurs non dénué d'une certaine hypocrisie, François Hollande, les cite en fin de discours non comme modèles mais au titre de la continuité républicaine.

 

Nicolas Sarkozy accumule les exigences qui seraient celles du peuple Français, plus honnête aurait été de reconnaitre qu'il s'agissait des siennes.

Exigence de rassembler 
Exigence de respecter la parole donnée et de tenir les engagements 
Exigence morale
Exigence de réhabiliter les valeurs du travail, de l'effort, du mérite, du respec
Exigence de tolérance et d'ouverture 
Exigence de changement
Exigence de sécurité et de protection 
Exigence d'ordre et d'autorité
Exigence de résultat
Exigence de justice
Exigence de rompre avec les comportements du passé, les habitudes de pensée et le conformisme intellectuel

Exiger est un terme fort qui d'emblée laisse peu de place au compromis...

François Hollande n'exige pas, il propose, présente des actions face à un bilan sans fards d'une France avec "une dette massive, une croissance faible, un chômage élevé et une compétitivité dégradée et une Europe qui peine à sortir de la crise". Dans le choix de ces mots, la République, le gouvernement, l'Etat, le Président de La République se heurtent au "je "sarkozyen.
Là où Sarkozy conjugue la gouvernance à ma première personne du singulier, Hollande lui préfère la première personne du pluriel. Commun, union, rassemblement, apaisement, communauté, négociation, confiance, espoir, justice, protection, sont des termes qui englobent , non qui divisent.
 
Nicolas Sarkozy ,ne dira pas un mot sur la démocratie locale pourtant au creuset de nos institutions et au plus proche du quotidien des citoyens.
Hollande lui rend un hommage appuyé et légitime comme il reconnaît l'action des partenaires syndicaux et des bénévoles oeuvrant pour la chose publique.
 
Le discours de Sarkozy n'est pas dénué de références au vocable militaire : "servir la France", "autorité"...
Hollande parle de paix, de justice, d'Europe nouvelle  , de préservation de l'environnement.
 
Si Hollande rend compte des compétences et des richesses humaines de notre Etat, il ne géralise pas la grandeur d'un peuple français idéalisé, il s' appuie sur des réalités et croit en la jeunesse Française ce que Sarkozy a omis alors même qu'il s'agit d'une des plus grandes forces de notre pays.
 
Hollande renoue avec les vraies valeurs de la France:
"C'est le rôle du président de la République de faire vivre ensemble tous les Français sans distinction d'origine, de parcours, de lieu de résidence, autour des même valeurs, celles de la République...Une France non pas dressée contre une autre mais une France réunie dans une même communauté de destin. Et je réaffirmerai en toutes circonstances nos principes intangibles de laïcité, comme je lutterai contre le racisme, l'antisémitisme et toutes les discriminations."
Hollande redonne par ces mots la place de notre pays dans le monde s'agissant du respect des Droits de l'Homme.
Là où Sarkozy enfermait la France, Hollande l 'ouvre.
 
 
Tout le discours de Nicolas Sarkozy est axé sur le "je" comme au temps des Rois.
Hollande s'appuyant sur notre Constitution, précise les conditions dans lesquelles le pouvoir doit s'exercer. Il redonne toute sa place au  gouvernement et fustige de manière sous jacente l'omniprésident précédent.

 Là où Sarkozy s'engageait à une République irréprochable (on en a vu les résultats), Hollande parle d'exemplarité.

Sarkozy promettait de ne pas décévoir, la question est ailleurs, puisque ce n'est pas ce que l'on attend d'un Président! Ce que les Français souhaitent c'est de l'action dans l'interet général....

 

Deux discours pour deux personnalités.

L'un a brisé l 'espoir, l'autre a la tâche tres rude de le reconquérir....

 


 

 

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21 mai 2012

A l instant T

Cela faisait quelques temps que je n'étais pas venu ici pour y parler de moi. Non que cela aille mieux, bien au contraire, submergée d'angoisses, incapable de concentration, pétrifiée de vertiges, écrire m'était trop douloureux.

Des nuits agitées sans repos, des journées faites de vide à peine comblée par de nombreuses visites chez le médecin, des peurs incessantes concernant mon système cardiaque, mon système digestif, ....des somatisations extrêmes paraît il, d'une angoise qui chaque jour s'enkyste un peu plus.

Des désirs de mort, repos éternel face à trop de souffrances.

Des pleurs, des pleurs et toujours des pleurs.

Aucune issue ne se profile si ce n'est une prochaine hospitalisation. Car pour courronner le tout, mon nouveau psychiatre s'est aperçu de l'absurdité sinon de la dangerosité de mon traitement actuel!!!! Traitement qu'il ne peut me modifier que sous surveillance médicale!

C'est ajouté le décès de ma grand mère maternelle , qui bien que je n'ai jamais eu beaucoup de liens avec elle, m 'a attristtée. J'ai à ce moment tenté une nouvelle approche -accroche avec ma mère... Premier appel je me suis fait jeter, puis les autres se sont adoucis....même si mes espoirs sont minces à ce propos.

Et puis, celui qui m 'a un temps aimé, puis quittée, est en train de perdre sa maman...

Tout cela m'a profondément bouleversée, me renvoyant à mon rapport pathologique à la mort et à la maladie.

J'ai bien essayé de sortir un peu de renouer avec un semblant de vie. J'ai fait plusieurs crises d'angoisse en pleine rue. Je suis aussi tombée dans l'achat compusilf, manière d'exister et de combler ce gouffre en moi.Le regard des hommes sur moi m'a incommodé. Certains m'ont draguée, invitée..... Je n'ai pas donné suite....

Voilà funambule sur le fil de ma vie, j'attends la brise qui me fera chuter...

 

 

 

17 mai 2012

Pourquoi la France ne peut pas se permettre une cohabitation...

 

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Le 6 Mai 2012, les Français ont élu un Président de Gauche à la République, constituant ainsi l'acte 1 du Pouvoir Exécutif, l'acte 2 étant celui de la composition de gouvernement aux mêmes couleurs politiques, ce qui a été fait le 16 Mai.

Les 10 et 17 Juin, nous serons amenés à élire nos représentants à l'Assemblée Nationale, institution qui avec le Sénat, forme le Pouvoir Législatif.

La logique voudrait qu'à un peu plus d'un mois après les présidentielles, les citoyens confèrent une majorité de gauche au Président afin de le doter de réels moyens d'action, pour le changement annoncé , espéré, et nécessaire en ces temps de crise économique et sociale.

Mais les Français sont de bien curieux animaux politiques qui peuvent sous prétexte, d'équité, ou de contre pouvoir, voter à l'inverse et attribuer à la Droite la majorité des sièges à l'Assemblée.

La Droite majoritaire face à un Président de Gauche, nous ferait entrer dans une période de cohabitation.

Cette hypothèse conduirait à la constitution d'un nouveau gouvernement , issu de la majorité parlementaire dont les convictions seraient antagonistes à celles du Chef de l'Etat.

Comment dans ces circonstances le Président pourrait il appliquer le programme pour lequel il a été élu?

Quelle seraient ses marges de manoeuvres?

Les deux questions méritent la même réponse: le Président serait paralysé dans son action, laquelle ne serait plus relayée par le Gouvernement.

C'est pour ces raisons sur lesquelles je reviendrai  que je suis défavorable à la cohabitation, d'autant que les expériences passées ne plaident pas en la faveur de ce déséquilibre institutionnel.

 

Pour l'anecdote, si François Fillon rejetait fermement toute idée de cohabitation en 2007, elle lui apparaît aujourd'hui sous un jour beaucoup plus favorable...Vous me direz, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis....

 

La cohabitation, contraire à l'esprit de la Constitution de 1958

Lors de son discours du 27 Août 1958, Michel Debré, l'un des pères du texte constitutionnel, déclarait que le Président de la République est "la clef de voute " du régime. Lorsqu'il a le soutien de la majorité parlementaire, il joue un role primordial , mais si celle ci lui fait défaut alors son role est nettement pus effacé.

Cette configuration est apparue trois fois depuis l'entrée en vigueur de la Constitution de la V République (1986-1988, 1993-1995 et 1997-2002)

 

Peut on contourner une cohabitation?

Face à une majorité d'une couleur politique différente, le Président a plusieurs possiblités:

- il peut en raison de ses pouvoirs dispensés de contreseing qui sont les siens et de son rôle d'arbitre : soit celui d'user de la liberté que lui donne l'article 8-1 de la Constitution pour nommer un Premier ministre de son bord, voire un centriste de compromis, « acceptable » par une partie de la nouvelle majorité parlementaire et d'attendre un éventuel renversement du gouvernement pour aviser ;

- soit  décider immédiatement une dissolution pour mettre les électeurs devant leur choix contradictoire et espérer ainsi une majorité parlementaire favorable. Ce choix outre qu'il trahit la voix du peuple, n'offre en sus aucune garantie de réussite.

 

Les cohabitation passées, boires et déboires

1986-1988

Après la défaite de la Gauche, François Mitterand désigne Jacques Chirac, homme de Droite comme Premier Ministre

Durant cette période de cohabitation, il y a parfois des moments de tension entre les deux têtes de l'exécutif, notamment en matière de politique extérieure et sur certains dossiers de politique intérieure.

Dès la formation du gouvernement, François Mitterrand s'oppose à la nomination de certains ministres.

Le président refuse par la suite de signer des ordonnances .

Cependant, un certain équilibre institutionnel est trouvé, et la première cohabitation établit des règles non écrites qui seront respectées lors des cohabitations suivantes, permettant aux institutions de fonctionner et à la France de continuer de parler d'une seule voix sur la scène internationale.

 

1993-1995

La deuxième cohabitation de mars 1993 à Mai 1995 fait suite aux élections législatives des 21 et 28 Mars 1993 où la Droite triomphe avec 472 sièges sur 577; Elle mettra aux prises François Mitterand, et Edouard Balladur, Premier Ministre.

Elle sera surnommée « la cohabitation de velours » en raison des relations courtoises entre les deux têtes de l'exécutif.

Néanmoins, les évènements du Rwanda, viendront parfois écorner cette courtoisie, lorsqu'il fut question de le présence fraçaise sur ce territoire africain.

 

1997-2002

Sur cette période , elle voit se confronter deux hommes, Jacques Chirac et Lionel Jospin.

Elle se déroule dans un contexte politique très différent des deux premières. En premier lieu, elle n'était pas attendue - donc pas préparée par les principaux acteurs, contrairement aux précédentes - car elle est la conséquence d'une dissolution surprise de l'Assemblée Nationale un an avant l'échéance législative de 1998.

Par ailleurs, elle intervient à peine deux ans après le début du septennat présidentiel et va durer le temps de la législature, soit jusqu'à la fin du mandat présidentiel.

Cette troisième cohabitation, qualifiée à plusieurs reprises de "constructive" par le Président de la République débute néanmoins par une mise au point d'ordre institutionnel. Le 14 juillet 1997, Jacques Chirac déclare : « La Constitution prévoit des choses et ces choses donnent, notamment, une prééminence, et je dirais, donnent un peu le dernier mot au Président de la République »Deux jours après, dans une déclaration en Conseil des ministres Lionel Jospin corrige l'appréciation présidentielle par ces termes : « Il n'y a pas de domaine de la politique française où le Président aurait le dernier mot ».

Le ton était donné...

Cette troisième cohabitation se caractérise par un contexte politique défavorable au chef de l'État, qui se voit contraint à cette situation du fait de la dissolution qu'il a provoquée, ce qui en outre lui interdit toute nouvelle dissolution pendant un an.

Il fera connaître ses désaccords ou exprimera des mises en garde à propos de la politique menée par le gouvernement, soit en Conseil des ministres, soit au cours de déplacements en province.

À l’approche du scrutin présidentiel d'avril 2002, auquel il se représente,, le Président ne parle plus de "cohabitation constructive", mais dénonce le « manque de volonté d'agir » du gouvernement « en matière de sécurité » et son « immobilisme » concernant les réformes à entreprendre.

 

Ces trois expériences de cohabitation ont démontré les limites de ce type de gouvernance. Un Exécutif à deux têtes allant dans des directions opposées ne saurait être un bon guide pour le pays.

Ceci est d'autant plus vrai aujourd'hui, alors que la France traverse une période de grave crise économique et sociale, qu'une cohabitation ne ferait qu'enkyster sinon dégrader.

 

Une cohabitation source de blocages

Dans l'optique du Général de Gaulle, le président de la République était au-dessus des partis, et la notion de « cohabitation » hors de propos car « on ne saurait accepter qu'une dyarchie existât au sommet ». Et si cela devait arriver, cela signifierait que le Président n'a plus la confiance du peuple, le seul choix qui lui reste serait donc la démission.

Pour lui, le choix du Premier ministre devait se faire de façon à être « compatible » entre le Président et le Parlement, nommé par le premier sans opposition du second. Dans les faits, depuis la bipolarisation de la politique française, apparue en 1962, entre gauche et droite, le président est toujours apparu comme étant de l'un ou l'autre camp.

 

Si la politique générale est conduite par le gouvernement, le président peut y faire obstruction en refusant de signer les ordonnnaces; le gouvernement doit alors passer par la voie parlementaire habituelle.

Le président peut aussi théoriquement user de son pouvoir de dissolution, ce qui apparaît comme politiquement impossible dans le cours normal des choses.

Le président peut également refuser de promulguer les lois ou demander une nouvelle délibération qui peut lui être refusée.

Le président étant le chef des armées et le représentant de la France à l'étranger, les ministres de la Défense et des Affaires étrangères sont généralement choisis par consensus entre le Président et le Premier ministre.

 

Que penser de la cohabitation?

 

Certains jugent ces périodes de cohabitation néfastes pour le fonctionnement de l'État français car elles ne permettraient pas de mener de réformes importantes. Pour sa part Lionel Jospin a pu dire que les réformes ne sontpas impossibles, car le gouvernement peut parfaitement remplir son rôle. Là où la cohabitation est néfaste selon lui est dans la non-unité du pouvoir exécutif qui apparaît lorsque la cohabitation dure et qu'un esprit de confrontation apparaît entre le Président et le Premier ministre..

Du côté de l'opinion en revanche, le principe de la cohabitation n'est pas toujours considéré comme un handicap et certains y voient un "plus" en faveur de la démocratie. Accélérant l'alternance politique, la cohabitation (ou du moins sa possibilité) apparaissait  en effet comme un contrepoids face à un mandat présidentiel particulièrement long (sept ans jusqu'en 2002).

 

L'éventualité d'une cohabitation vue par  les politiques

François Bayrou , dirigeant centriste, qui a rompu avec la majorité sortante en votant pour François Hollande au second tour de l'élection présidentielle, souhaite un équilibre dans les institutions que rendrait possible la présence à l'Assemblée nationale d'élus capables de soutenir le gouvernement ou de s'opposer en fonction de la justesse de ses actions - le "courant central" qu'il appelle de ses voeux.

"La cohabitation serait une catastrophe". Présidence et gouvernement soutenus par une majorité parlementaire sont les deux clés, et "si jamais les deux clés sont incompatibles entre elles, plus rien ne marche".

"Toutes les décisions qui sont prises en conseil des ministres ont besoin de la signature du président de la République, est-ce que vous vous rendez compte des risques de blocage ?"

"En revanche, il faut un équilibre dans les institutions du pays, c'est pourquoi on a besoin à l'Assemblée nationale de voix qui ne soient pas des opposants systématiques (...) mais qui soient là pour dire 'nous sommes responsables, c'est-à-dire si vous prenez des bonnes décisions, nous voterons pour'."

Pour Arnaud Montebourg, socialiste et Ministre: ne pas donner la majorité à la gauche aux législatives "n’aurait aucun sens"

Pour Hervé Morin, ancien comparse de Bayrou:le président du Nouveau centre   a expliqué vouloir se battre pour qu'une cohabitation" puisse "empêcher la mise en oeuvre du programme" du nouveau président . "Mon souhait le plus ardent, c'est que nous soyons en mesure de former une majorité parlementaire capable d'empêcher la mise en oeuvre du programme de François Hollande".

"Ces élections, on peut les gagner. Je ne vois aucun enthousiasme pour Hollande. C'était une élection par défaut. Et, compte-tenu de la faiblesse de l'écart au second tour entre Hollande et Sarkozy, ces élections législatives ne sont pas jouées", a-t-il fait valoir.
Pour le président du NC, le programme de François Hollande va être "à l'origine de profondes désillusions". "Et, j'entends bien faire en sorte que l'on ait une cohabitation pour l'empêcher de le mettre en oeuvre", a-t-il insisté, notamment par des candidatures communes avec l'UMP;
 
Pour l'UMP, et bien que Guéant ait dénoncé une cohabitation contraire à l'esprit de la V ème République,c'est la cohabitation qui est souhaitée pour faire obstacle à la mise en place du programme du Président élu.
Copé a ainsi déclaré:"Tout ce qui peut être fait pour empêcher l'adoption du droit de vote des étrangers aux élections locales, le renoncement à la règle d'or et la remise en place de la retraite à 60 ans sera bon pour la France."Y compris des alliances avec le Front National?

 

En fonction des intérêts de chacun, les positionnements divergent.

 

 

Outre le fait que la cohabitation est contraire à l'esprit de notre Constitution, personnellement, je suis convaincue qu 'une cohabitation placerait notre pays dans une paralysie totale et que les batailles politiciennes prendraient le pas sur les nécessaires et urgentes réformes politiques à mener.

L'intérêt général, en cette période de crise, ne permet pas à mon sens de supporter une cohabitation .

 

 

 

13 mai 2012

citations home made

"La vie ne vaut rien, la survie, encore moins"

"Si la vie te fait une grimace, rend lui un sourire"

"Les larmes sont les pluies de l'âme"

13 mai 2012

Des tits pois

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13 mai 2012

Rupture

Il y a de ces signes que l'on ne veut pas voir

Il y a de ces mots qu'on ne veut pas entendre

Il y a encore ce en quoi l on veut croire

Il y a encore ces souvenirs d'un être tendre

 

Il n' y a plus de ces appels qui crient je t'aime

Il n'y a plus de ces désirs qui vous brulent les sens

Il ne reste que des instants ou tout est blême

Il ne reste que des maux en deshérence

 

L'amour est parti, les coeurs se sont taris

Le chagrin fait son office, la vie en sacrifice

La fin s'écrit à l'encre du destin

La rupture  se consume alors que vient la brume

 

13 mai 2012

Interrogations autour de la représentativité nationale: les életions législatives

 

 

 

Les 10 et 17 Juin 2012 se tiendront les élections législatives françaises, par lesquelles les Français seront conduits à désigner leurs représentants à l'Assemblée Nationale.

 

Les élections législatives ou l 'élection du Pouvoir Législatif

Le système politique Français repose en effet sur le postulat de la démocratie indirecte, c'est à dire qu'ils délèguent à des députés le droit d'agir en leur nom.

La représentation nationale comme l'élection présidentielle, consiste pour le peuple à conférer un mandat lequel devra s'exercer pour le peuple, soit dans son intérêt. 577 députés se verront ainsi doter d'un devoir d'action et de proposition en faveur de ses représentés.

Certains candidats à l'élection présidentielle proposaient de réduire le nombre de parlementaires. A mon sens, c'est plus une réforme des circonscriptions qu'il faut envisager, qu'une réduction des députés face à une démographie en hausse constante.

Cette élection est essentielle dans la mesure où elle institue, aux cotés du pouvoir exécutif, et de l'autorité judiciaire, le pouvoir législatif, c'est -à-dire le pouvoir d'émettre des propositions de loi, et de les voter comme celui d'examiner les projets de loi du Gouvernement, les amender, voire les rejeter.

La majorité du travail des parlementaires s'effectue en commissions.

Pendant les cinq ans du mandat de député, ce dernier jouit d'une immunité qui ne peut être levée que selon une procédure particulière.

 

La logique voudrait que l'ensemble des partis politiques s'étant présentés aux Présidentielles, même les plus petits, jouissent de représentants à la Chambre Basse. Pourtant, à l'issue du 17 Juin, seuls les "grands partis" obtiendront effcetivement des sièges à l'Assemblée Nationale.

Cette faille démocratique trouve sa source dans le type de scrutin choisi pour ces élections:Scrutin uninominal majoritaire à deux tours.

 

 

Les imperfections du mode de scrutin uninominal majoritaire à deux tours


Le scrutin majoritaire est souvent opposé au scrutin proportionnel, plus juste mais que l'on dit source d'instabilité.

Le scrutin majoritaire est le plus ancien des modes pratiqués, il peut être uninimonal (choix d'un nom), comme en France ou plurinominal (choix d'une liste) .

Ce mode de scrutin permet d'accorder le siège ou les sièges au candidatou à la liste ayant obtenu la  majorité des voix, majorité pouvant être absolue ou rElative.

Le scrutin se déroule sur deux tours en France. Si la majorité absolue (moyennant éventuellement un nombre minimal de suffrages) n'a pas été obtenue au premier tour, un second tour est organisé avec les candidats ayant rempli les conditions prévues (ex : pourcentage des inscrits). Le deuxième tour laisse la possibilité aux petits partis de conclure des alliancespour obtenir des élus là où ils sont les plus forts en échange de report de voix ailleurs. C'est la petite cuisine électorale de l'entre deux tours....
Le scrutin majoritaire se pratique sur une zone géographique appelée circonscription électorale.

Le scrutin proportionnel (appliqué en France en 1986), permet une représentation nationale plus équitable de la diversité des opinions des élécteurs. C'est à mon sens, le scrutin démocratique par excellence.

Chaque parti politique présente une liste de candidats au suffrage. Les sièges sont attribués à chacune des listes en divisant le nombre de voix obtenues par le quotient électoral (nombre de voix nécessaires pour obtenir un siège). Les sièges restant à pourvoir sont déterminés selon une méthode préalablement fixée. (ex : méthode du plus fort reste, méthode de la plus forte moyenne)

Il existe deux façons bien distinctes de choisir les candidats :

  • le vote par listes bloquées où l'électeur ne peut faire que le choix de la liste dans sa totalité. Les candidats, en fonction du score obtenu sont choisis dans l'ordre d'inscription sur la liste. C'est donc le parti qui, par l'ordre de présentation des candidats, décide de ses élus en fonction du nombre de sièges auxquels il a droit.

  • le vote préférentiel où les électeurs peuvent choisir au sein d'une liste un ou plusieurs candidats (différentes variantes de vote préférentiel existent). Les élus d'une liste sont choisis en fonction du nombre de voix que chacun d'entre eux a obtenu. Le vote préférentiel présente l'avantage de permettre une représentation plus fidèle à la réalité politique du pays.

 

Si le scrutin majoritaire par son effet amplificateur de victoire, présente l'avantage de désigner une majorité stable , son principal défaut est de ne pas conférer à l4asseblée une représentation fidèle du corps électoral.

En outre, rien ne garantit que la majorité obtenue ne soit de la même couleur politique que celle du Gouvernent et l 'on entre alors dans la période sclérosante de la cohabitation...

Enfin, le découpage par circonscription rend possible un charcutage électotal permettant d'éliminer des candidats "indésirables" à qui il faut beaucoup plus de voix que dans la circonscription voisine pour se faire élire.

Le mode de scrutin proportionnel est plus juste et plus démocratique mais il lui est reproché de générer une instabilité gouvernementale. Les partis qui sont en mesure de gouverner doivent souvent mettre en oeuvre des alliances ou des coalitions avec d'autres formations politiques afin d'obtenir une majorité à la chambre des représentants. Le jeu des coalitions peut donner à certains petits partis "charnières" un rôle primordial, plus important que leur poids réel, dans la constitution d'une majorité parlementaire.Sans omettre que de telles alliances ne sont pas fixées définitivement mais varient incessablement.

Tel fut le cas sous les Troisième et Quatrième République...

 

L'espoir d'une majorité stable l'a emporté en France sur une justesse de représentation plus juste.

Un scrutin ou hybride est une combinaison du scrutin majoritaire et du scrutin proportionnel visant à cumuler les avantages des deux modes et à en limiter les inconvénients
Exemple : élections municipales en France pour les communes de plus de 3500 habitants.

 

La démocratie gagnerait à trouver un scrutin plus juste, lequel reflèterait au plus près les opinions des électeurs. Cette défaillance de la représentativité est à mon sens l'une des raisons du désintérêt de nos compatriotes pour la chose publique.

 

Au delà de la représentation des partis à l'Assemblée, se pose une autre question, celle de la représentativité des députés.

 

Les failles d'une représentativité partielle sinon partiale

 

Pour se présenter à la députation sont requises les conditions suivantes:

  • âgé de 18 ans au moins,
  • de nationalité française,
  • jouissant de ses droits civils et politiques,
  • et inscrite sur une liste électorale

Pour se présenter, un candidat doit être électeur. Il ne lui est pas obligatoire de se présenter dans la circonscription où il est inscrit. Il est en revanche interdit de se présenter dans plusieurs circonscriptions.

Comme on peut le constater, il est aisé en théorie de de présenter à la députation....Dans les faits, et on doit le regretter, ce sont les partis politiques qui désignent les candidats. Un citoyen lamda a peu de chance de passer les ors du Parlement.

C'est l'une des raisons pour lesquelles la représentativité de nos parlementaires peut également être remise en question.

La représentation nationale doit être à l'image de ceux qui la constituent, les citoyens....

Quelques observations à ce sujet:

- les femmes

Le 8 juillet 1999, il est ajouté à l'article 3 de la Constitution le principe de la parité: "la loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives". L'article 4 précise ainsi que les partis doivent "contribuer à la mise en oeuvre" de la parité.

La loi du 6 juin 2000 sur la parité conditionne les dotations publiques aux partis politiques à l'application de ce principe. Des règles précises sont définies et complétées par plusieurs autres lois.

Certains partis politiques ne respectent pas le principe de parité préférant être pénalisés financièrement plutôt que de mettre en oeuvre ce système. Notons également qu'il n'y a aucune obligation de parité pour les élections sénatoriales au scrutin uninominal et les élections municipales dans les communes de moins de 3 500 habitants.

Si le nombre de femmes progresse, nous sommes encore bien loin de la parité stricto sensus...

 

- les minorités visibles

Si, en effet, l'actuelle Assemblée a bien des couleurs politiques, elle n'a toujours pas les "couleurs" de la France. Une France qui, chacun le sait, est non seulement à majorité féminine, mais également bigarrée.Quand , sur ces 577 parlementaires, il n'y a pas de député issus de l'immigration maghrébine, africaine ou encore asiatique, où en sommes-nous de la représentativité ?

- les classes professionnelles

Les caractéristiques des professions représentées à l’Assemblée n’évoluent pas très fortement. De manière générale, la part des fonctionnaires est assez importante, si on compte également les universitaires et les enseignants (autour de 25 %). Mais les cadres sont eux aussi importants avec près 13 %, de même que les professions libérales, comme les avocats et les médecins.

 

 

Je crois que le graphique se passe de tout commentaire...

 

- l'àge

La question de l’âge fait montre de davantage de variance. Trois mouvements peuvent être distingués en termes d’âge moyen sur les treize législatures (Figure 3). L’âge moyen est croissant de la première (1958) à la 5ème (1973) législature, puis il décroit jusqu’à la 7ème (1981), et depuis il augmente de manière continue pour atteindre son maximum sur la dernière élection à plus de 55 ans de moyenne d’âge.

GIF - 4.9 ko
Ces petits constats laissent interrogateurs quant à la réelle représentativité de nos représentants....
Que faire pour y remédier? Fixer des quotas? Pratiquer la discrimination positive? Etablir des limites d'âge?.....
L'idéal serait un changement dans des mentalités encore bien machistes, jouissant de ce système de castes, et laissant peu de place à l'autre....
6 mai 2012

Angoisse

De nouveau elle m oppresse et m oppresse
L angoisse me vrille, je vacille
La poitrine de serre, je me perds
Le souffle peine, l âme s'enchaîne
Elle me paralyse, me tétanise
Mes yeux s embuent, je suis à nu
La douleur poind , je ferme les poings
Le cœur s emballe, je suis si mal
Les suees sur mon front me volent mon nom
Je crie au secours, le râle court
Je prie la vie de rester mon amie
Je hurle sans voix, que ce ne soit pas la dernière fois

 

6 mai 2012

La rose Marseillaise

Allons enfants de la patrie, le jour de gloire est arrivé
Contre nous de la tyrannie, l étendard haineux élevé, l étendard haineux élevé
Entendez vous dans nos villages
Rugir les démons du passé
Ils viennent jusque dans nos pas
Expulser notre frère étranger
Aux urnes citoyens
Sortez vos bulletins de vote
Votons votons
Qu un sang nouveau
Abreuve nos sillons

 

 

2 mai 2012

Coup de colère

 

Au premier tour de l'élection présidentielle, le Front National a obtenu 17% des suffrages, soit son score le plus important depuis sa participation à la course à la présidence de la République....

Comment en est on arrivé là? Comment cela est il possible quelques années 10 ans après ce terrible 21 Avril 2002, où le candidat Jean Marie Le Pen était arrivé au second tour face à chaque Chirac?

Quelle est cette France qui vote pour une idéologie construite sur le rejet et la haine de l'autre, l'étranger?

Est ce encore la France de la liberté, de l'égalité, de la fraternité? Ou est ce une autre France, celle de l'exclusion, de la stigmatisatioin, du racisme?

Je ne crois pas à un vote contestataire, mais plus à un vote identitaire, et c'est là tout le danger, car l'identité frontiste est une identité attentatoire à l'autre.

Comment au XXI eme siècle, peut on revenir à des propositions d'un autre âge, d'une autre civilisation dirai-je même.

Comment peut on souhaiter le rétablissement de la peine de mort, peine inhumaine, et sans aucun effet dissuasif. La mort d'une personne fut elle coupable n'est pas du ressort de la société.La Justice n'est pas la loi du Talion, mais la voie de la raison. Comment réparer les erreurs judiciaires, imanquables puisqaue la Justice est rendue par des hommes et que les hommes peuvnet se tromper,?

 

Comment peut on en 2012 revevnir sur des droits durement acquis par les femmes, comme celui de l'avortement? Comment peut on nier aux femmes la liberté de leur choix de vie. On ne nait pas mère, on le devient écrivaot Simone de Beauvoir.Dérembourser l'IVG conduirait à des catstrophes humaines, à des vies gâchées, tant du côté des mères que des enfants.

Ce serait le retour aux vielles méthodes clandestines, les bonnes vieilles aiguilles à tricoter....

Et que dire de ces femmes violées qui seraient contraintes de garder l'enfant du crime?

Que feront ces adolescentes d'un enfant, alors qu'elles même le sont encore?

 

Comment peut on à l'heure du métissage et de lamondialisation, parler de protectionnisme et de réduction arbitraire et contreproductive de l'immigration? Comment ne pas voir que l'immigration est une chance pour la France, ne serait ce que par rapport au taux de natalité.

Comment oser faire l'amalgame abject entre musulmans et terrorisme, ou étrangers et délinquants. Ces généralités sont outrancières et fausses.

 

Comment peut on envisager de conférer la présomption de légitime défense aux Forces de l'Ordre, sauf à ouvrir grande la porte des bavures en tout genre.....

 

La préférence nationale est une absurdité supplémentaire, celle qui trouve sa source dans la haine de l'autre.

 

Il y aurait encore tant à dire sur cette idéologie mortifère qui déshonore la France, devenue la risée de pays occidentaux!

 

Et comment le Président sortant, en quête de réélection pour cause d'immunité présidentielle, peut il piocher dans ce ramassis de déjections ? Où est passée cette droite modérée, respectueuse des droits de l'homme? A semer la peur, on récolte la terreur.

Les électeurs du Front National ne sont pas en souffrance comme l'affirme Mr Sarkozy, ils sont une défiance aux valeurs françaises.

Une réélection vaut elle qu'on sacrifie nos valeurs humanistes sur l'autel des frontistes?

Vendre son âme au diable, c'est en perdre la maîtrise.

 

 

Non, non et non. Refusons cette collaboration aux relaents pétainistes, qui présage d'une épuration et de ratonades à venir! 72 ans après l'Appel du 18 Juin 1940, il nous faut de nouveau entrer en Résistance!

 

 

 

2 mai 2012

Angoisses mortifères

Rouge couleur sang, noir couleur du désespoir....

 

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Quand tout cela va t il cesser? Quand vais je enfin vivre débarrassée de ses angoisses atroces qui m'étreingnent et m'éteignent? La douleur est si grande que le désir d'en terminer avec la vie me sourit presque.... J'en suis à un point de souffrances psychiques insupportables et l'issue ne m'apparaît pas....

Ces angoisses mortifères se nourrissent de mon passé pour ternir mon présent et occire tout avenir.

Elles prennent toutes leur source dans le rejet originel , le rejet de cette maman et des abandons successifs, volontaires ou non.

Je n'accepte pas qu'une mère renie à ce point ce qu'elle a engendré, haissant l'enfant au lieu de l'aimer.

Je n'accepte pas que mon frère soit indifférent aux appels à l'aide de sa soeur.

Je n'accepte pas que l'on m'ait enlevé mon papa. Son absence est une plaie béante, que le temps est impuissant à cicatriser.

Je n'accepte pas que mes gtrands parents chéris, la prunelle de mes yeux m'aient aussi tourné le dos.

Je n'accepte pas le rejet de l'homme que j'aimais.

 

Dans un tel état d'insécurité affective, les angpisses occupent tout l'espace, le manque les amplifie .

Je ne tiens que par l'injection de ma dose de médocs poisons et par mes consultations quotidiennes sinon plus chez les médecins voire les urgences comme hier encore.

Mes angoisses m'empêchent de manger, j'ai pas mal maigri depuis trois semaines, je ne bois plus, et une déshydratation s'installe, je ne dors plus ou alors trés mal, l'esprit préoccupé par ce qu'est devenue mon existence.

Ecrire commence aussi à devenir une épreuve, alors que c'était ma bouffée d'oxygène....

Tous les soirs je me couche avec l'angoisse, présente toujours au réveil...

L'absence d'amour est ce que je vis le plus mal, ce qui me détruit profondément.

 

Quelle porte de sortie? Le suicide? La thérapie? Le meurtre? Le deuil?

La porte de sortie, c'est la vie, mais je ne sais plus comment on fait, pour autant que je puisse jamais avoir su...

2 mai 2012

J'ai perdu

J'ai perdu mon soleil de vie, celui qui illuinait mes nuits

J'ai perdu mon amour, celui qui me promettait des toujours

J'ai perdu mon ami, celui qui écoutait mes soucis

J'ai perdu mon amant, celui qui m'étreignait tant et tant

J'ai perdu son regard, celui qui me faisait croire au hasard

J'ai perdu ses rires, ceux qui m'offraient de sourire

J'ai perdu ses bras, ceux qui me faisaient croire en  moi

J'ai perdu ses yeux, ceux qui me menaient aux cieux

J'ai perdu mon étoile, celle qui avait enlevé mon voile

J'ai perdu mon ange gardien, celui qui ne me voulait que du bien

 

 

28 avril 2012

Sans amour....poème en duo avec Jean Dornac

Qu'y a -t'il de plus long qu'une journée sans amour?

C'est une éternité pour chaque seconde qui passe...

ô combien le désert du coeur ne connaît point d'oasis...

Et tout devient sécheresse, le ciel devient noir...

Il suffirait d'un amour pourtant...

Un amour pour tarir nos larmes

Des yeux pour nous trouver beaux

Des mots pour adoucir nos maux

Et la chaleur de l'étreinte offerte par l'autre...

Ses yeux brillants d'amour...

Cette étincelle à laquelle s'abreuve toute source de vie,

Ce nectar des Dieux qui nous porte aux Cieux

Qui dessine une vie debonheur où chaque seconde est un paradis

Ce paradis où les anges déchus renaissent par l'amour et pour l'amour...

 

28 avril 2012

En Ruines....

Il y a de ces jours, trop nombreux hélas , où je me réveille avec un vide énorme que seules mes angoisses et mes peurs viennent emplir.

Le vide en soi c 'est une sensation atroce. C'est le manque de vie, l'absence du tout, le règne du rien.

Je suis vide, néant, seuls mes tremblements me rappellent que pourtant je vis.... Mais à quel prix?  Le prix de la douleur physique , le prix d'un psychisme en souffrance....

La question du sens de ma vie me hante, car j'ai beau chercher, je ne le trouve pas....

Je me suis lavée, fardée , habillée, ...pourquoi? pour qui? Pour me faire illusion à moi même? Surement!

Le masque, le déguisement sont pourtant je le sais insuffisants à me faire oublier mon être malade. Malade du non amour, souffrant de l'abandon et du rejet... Mon être à l'agonie...

Le ciel est aussi gris que mon âme est noire aujourd'hui. C'est en ces jours que je me sais capable de tout y compris du pire pour passer du coté de la lumière. Celle qui paraît il on rencontre en allant vers la mort...

Je vais errer toute cette journée sans fin , luttant contre mes instincts destructeurs.

Pourquoi lutter d'ailleurs? Quel espoir ai je encore? Tout s'est effondré autour de moi, travail, famille, amour... Je survis dans des ruines....et à survivre dans les ruines, on devient soi même une ruine...

 

28 avril 2012

......

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27 avril 2012

Souvenirs d'enfance

Mignonne, allons voir si la rose...

Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil,
A point perdu cette vêprée,
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil.

Las ! Voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place,
Las, las ! Ses beautés laissé choir !
Ô vraiment marâtre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que votre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse
Comme à cette fleur, la vieillesse
Fera ternir votre beauté.


 

Ronsard

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